Participation à la 3ème soirée Chaîne du Blues (10 septembre 2005) au One Way (Puces de St-Ouen-Paris)

Revivez la 3ème soirée de la Chaîne du Blues


Marc Loison m'a fait l'honneur de me diffuser à nouveau dans le cadre de son émission Sweet Home Chicago le 3 septembre 2005 (SHC n°560) : voici, par le son, la réaction de Samuel Blaire qui participait à l'émission après la diffusion de "Hard Times" en live.

Le site de l'émission Sweet Home Chicago : http://blues.radio666.com - tous les samedis, de 13h00 à 15h00, en direct sur le net.


Participations à la 2ème soirée Chaîne du Blues (3 juin 2005) à l'Espace Blues et au concert du Crossroad-Issy Blues Club (9 juin 2005) à l'Entrepont - Issy les Moulineaux

"[...] Armé de sa guitare en kit fabriquée de ses propres mains, VLEB ouvre le bal en solo en nous servant un premier delta blues des années 30 tout en slide et appuyé par un résonateur qui lui donne une puissance incroyable … Rejoint par Mike à la guitare et Bernard Zuang à l'harmonica, VLEB glisse rapidement dans le répertoire de notre hôte en l'accompagnant sur son interprétation très libre du " The Spider And The Fly " des Stones devenu " L'araignée et la mouche " sous la plume du poète parisien … [...]"
Compte-rendu de la 2ème soirée Chaîne du Blues - Fred Delforge - Zicazic

Revivez la 2ème soirée de la Chaîne du Blues

Revivez le concert du Crossroad - Issy Blues Club Band


Compte-rendu du concert du 14/04/05 à l'Entrepont - Issy les Moulineaux dans le cadre du Crossroad-Issy Blues Club - Jean Marc Sauret.

[...] On commence à l’heure. Vincent est déjà sur la petite scène, l'instrument qu’il a construit sous ses doigts déjà chauds. Seul ? Peut-être pas… Il a laissé une chaise vide à côté de lui. Je me demande si ce n’est pas celle du bon diable du blues, celui qui a inspiré Robert J…. Il serait donc de la visite ce soir ? Pour sûr !

Vincent commence. Le jeux est clair, fourni, varié et totalement efficace. Certainement que les lettre de VLEB signifient aussi « Vincent Le Evidemment Blues ! ». Il nous dit entre deux morceaux qu’il a choisi cette technique du bottleneck parce qu’elle est une technique de fainéant. Facile ? Avec ce qu’il nous montre d’emblée, on comprend qu’il y est entré en explorateur et qu’il l’a poussée à la recherche des limites. La variété de son jeu rend chacun de ses morceaux unique. On est séduit, sous le charme. Sa voix est particulièrement chaude dans les aigus, avec ce très léger voile qui lui donne une excellente présence. Il a un accent à faire tomber les californiennes…

Puis VLEB « tente » l’utilisation en direct d’un boite à effet dans laquelle il enregistre en direct une boucle qui lui sert de cadre au morceau. Le bougre maîtrise terriblement. Il réenregistre en cours de morceaux et superpose les pistes. Et voici « des VLEBS » qui se produisent sur la scène. Le bon diable est bien là. Vincent enchaîne les morceaux roots avec les siens de bonne facture et d’une belle originalité. Il nous amène alors à la rencontre d’un de ses maîtres aujourd’hui disparu : Rainer Ptacek.

Le jeux devient brillant, endiablé, puissant. Vraiment, VLEB possède terriblement bien son sujet et si parfois la main tremble d’un léger trac, le résultat est parfaitement assuré, enlevé. Sarah Bernard, parait-il, disait que le trac venait avec le talent. Sûrement !

[...] En sortant j’entend derrière moi une petite voix qui discute « C’était super. Il chante et il joue vraiment bien. Ca passe trop vite… » Bon résumé, je me dis!

Lire l'intégralité sur le site du Crossroad
Ecoutez le concert


Extrait d'un article paru dans le n°14 de TROIS RIVIERES BLUES (juin/juillet/août 2004) - Marc LOISON.
8e FESTIVAL QUAI DES BLUES à REGNEVILLE SUR MER (50)

[...] c'est à Vincent Le Bourdellès (prononcer Le Bourdeulesse), de Paris, que revenait la lourde charge d'ouvrir le bal, et ce fut pour lui l'occasion de présenter devant un parterre assez resserré un répertoire qui lui tient particulièrement à coeur.

N'attendez pas de lui du Clapton ou du Neil Young! Son truc à lui, c'est plutôt Rainer Ptacek. Rainer qui? Un musicien disparu il y a quelques années, originaire d'Europe de l'Est et américain d'adoption, qui, avant de nous quitter prématurément, gratifia ses fans de quelques albums pétris d'énergie vitale, en maître de la slide et du dobro. Et Vincent est de ceux-là: un fan pur et dur. Tellement qu'il doit être à peu près le seul en France à lui vouer autant d'adoration. Au point qu'il lui arrive même de composer dans son style! Ce qui ne l'empêche pas de nous faire un ou deux Robert Johnson, juste pour voir si on accroche aussi!

Vincent chante, et joue seul sur une guitare en kit achetée en pièces détachées aux USA, sur Internet. C'est la réplique d'un modèle des années 30. Posé et appliqué, c'est avec tact et savoir qu'il nous parle de son idole, mais également de quelques éléments historiques autour du Blues d'avant-guerre auquel il voue tout son art.

Raffiné et respectueux, Vincent Le Bourdellès sut plaire au maigre public, même si les décibels qui suivront auront semblé davantage leur "parler".[...]


Critique du morceau "Joseph & Arthur had a long talk" sur le site Gods of music - Mike Salmon.
écoutez le en lisant ! : à la manière de Joseph Arthur avec des boucles partout...

Je dois dire qu'il s'agit certainement de l'un des morceaux les plus curieux que j'ai écouté depuis un moment […]

Alors, qu'avons nous avec " Joseph & Arthur had a long talk " ? Il s'agit d'un instrumental joué en solo à la slide en accord ouvert de ré. Ca commence avec une rythmique exécutée en tapant sur la guitare, avec quelques raclements le long des cordes ici et là. Comme ça pendant 35 secondes. Je dois avouer, la 1ère fois que je l'ai écouté, mon cœur s'est soulevé…c'est tout ?

Hé bien non. Peu à peu, Vincent introduit en harmonie une mélodie qui est franchement magnifique. Probablement largement inspirée de la musique du sous-continent indien, il s'agit d'un morceau de guitare slide extraordinairement puissant. L'utilisation de cette manière de différentes inspirations appelle évidemment la comparaison avec Ry Cooder, mais ça ne sonne pas du tout comme lui. Après l'avoir écouté plusieurs fois, j'étais convaincu que " Joseph & Arthur had a long talk " devait être raccourci des 30 premières secondes et recevoir une fin, mais à part ça, c'était superbe. Quelques jours plus tard, la longue intro avait fait son chemin, bien que je pense que Vincent perdra avec elle un certain nombre d'auditeurs à la première écoute. Il manque toujours une fin, même un simple " fade-out ". Et c'est toujours superbe.

J'adorerais voir ce morceau utilisé comme base pour de la danse moderne. Martha Graham aurait fait des miracles. Quel genre recouvre le mieux cette musique ? Hé bien j'ai arrêté mon choix sur Delta Blues du Ganges. Vincent a fait quelques morceaux qui correspondraient à cette description, si bien que je sis sûr que nous pouvons nous en tenir là.

J'encouragerai vraiment quiconque à un goût pour l'expérimental et l'exotisme d'y jeter une oreille.

Traduit de l'américain - Lire l'original


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